Je suis un ancien militaire de l'Armée de l'Air française, engagé à 16 ans le 6 janvier 1986, à la retraite depuis 2016 après plus de 30 années de loyaux services. Mon dernier grade était adjudant, ayant raté le concours S3 de l'époque au moins 8 fois, incapable de me plier à l'unique exercice qui constituait à composer à-partir d'un sujet invariablement conçu selon une vision managériale du commandement, et à la réflexion j'aurais plutôt du tenter le hors-sujet total en expliquant ce que je pensais de leur vision, et de comment on abordait le commandement de façon humaine en-dehors des états-majors, parce que notre but ultime était d'essayer de ne pas trop finir en viande hachée comme en 14.
J'habite à Orléans, dans le quartier Blossières, quartier prioritaire qui vient de prendre un coup de neuf avec un certain brio, ramenant les enfants sur la place publique, sous l'impulsion d'une mairie pourtant de droite et d'un maire pourtant vissé à son fauteuil depuis 5 mandats (sauf que trop de places de parking sont réservées aux commerces, suite "aux nombreuses réunions publiques" (où seuls les commerçants ont fait entendre leur voix à ce sujet, en plus de la présence des services publics de proximité dont on attend "une certaine fréquentation"), et restent vides à 40%, pénalisant les habitants qui doivent se garer sous les arbres et leurs pigeons, de préférence à pétahouchnok ; donc en attendant que les parkings se remplissent "on pourrait" rétablir les 6 places "de trop à mon goût et selon mes constatations" en h24, quitte à faire évoluer la situation en fonction du succès de l'entreprise. Parce que là, c'est au moins un véhicule rempli de 3 dealers prêts au départ à n'importe quel moment qui fait "ventouse" parmi les places concernées, parce qu'avec la configuration qui ralentit toute la circulation y-compris l'arrivée de la police, on a regagné un point de deal, et l'intervention régulière de toute une brigade à pieds n'y changera rien : il va falloir y aller avec des flics en civil pas connus, et des caméras planquées dans des endroits pas habituels pour faire le repérage et le "top" ; et faire venir les chiens après.), dans un appartement acheté en 2006 où tout est à refaire, mais je m'en fous car j'ai mon chat.
URL : OperationQueDuPlaisir.pdf (licence : CC-By-ND 4.0, merci de m'envoyer un petit mail à operation-que-du-plaisir@tharding.fr)
"L'Opération que du plaisir" est une œuvre surréaliste écrite à partir d'un premier document réalisé en phase bipolaire dite « maniaque », document inclus tel quel dans l'œuvre en fascicule « Document 25 ».
C'est une « Opération militaire pour filles », mais on y trouve de tout, y-compris une interprétation toute personnelle du « Péché Originel » ou plutôt « acte de la connaissance », tirée de la traduction de la Bible par Chouraki.
Un « Plan d'Opération » en vue de la reconquête du monde par les femmes, via le Thô-ma-Jung, la Pataguerre et la Salsa ou, alternativement, via la « Clef des mecs », ou encore par les deux en même temps.
La philosophie qui sous-tend cet ouvrage est proche de l'Ubuntu, et en page 14 on y trouve plus ou moins que « Des gosses ont créé l'univers pour que la vie y apparaisse par endroit, et plus il y a de connexions entre les gosses de cet univers, plus la vie y est belle » (je reste un gosse).
elle n'est disponible qu'en PDF, car elle a été écrite en LaTeX avec
des macros persos de ouf, par exemple pour commencer chaque chapitre
par une page pseudo-blanche formée d'une espace insécable suivie d'un
remplissage horizontal et d'un remplissage vertical, page
pseudo-blanche qui contient le bas de page structurant le document, le
tout agémenté d'un flottant « agrafe », qui matérialise l'agraffage des
différents cahiers.
Ou encore d'un compteur capable de revenir à 0
à la page effective 128 du document qui commence à la page 1, car il
n'existe pas de page 0 dans mon univers, puis d'afficher n + n x
puissance de 2. Les sources LaTeX doivent avec un peu de chances se
trouver dans un disque de sauvegarde situé dans un coffre dont j'ai
oublié la combinaison, et je serais absolument incapable de les
reproduire dans un état normal. En fait, je me demande même si un tel
code est reproductible.
Le plan initial est l'invasion du monde par les femmes, entrainées à la Salsa et aux Lézards martiaux, pour le faire danser pendant 1 mois et ainsi retourner au jardin de la connaissance.
Sauf que le bon plan, s'est de faire dévolopper une arme chimique qui ôte la virilité pendant 3 mois par les gonzesses du laboratoire pharmaceutique du coin, et de contaminer le monde entier, au besoin en en remettant une louche aux rares qui n'auraient pas cédé au bout de 3 mois.
Ou plutôt, le bon plan c'est les 2 plans en même temps
À l'époque, je faisais partie du conseil citoyen du quartier, et on
n'y parlait pas des vrais problèmes :
les vrais problèmes,
c'étaient les viols en série et la prostitution adolescente dans le
quartier, que n'évoquaient les femmes du conseil citoyen qu'en dehors
du conseil.
3 jours après avoir écrit le premier jet, en pleine crise bipolaire maniaque, sous la forme d'une blague pour le 1er avril qui figure sous forme d'un chapitre dans le bouquin, document remis le 1er avril à 3 salseras bien choisies et un salsero, je m'offrais en holocauste dans le quartier, en executant quelques pas de danse, nu comme au premier jour avant d'aller me réfugier chez les buralistes en face de la place pour les inviter à danser. Deux femmes.
Avant cela, j'avais dansé comme Pan à mon anniversaire, celui de mes 50 ans — et celui-là, je tenais à le fêter, qui tombait le jour de la soirée mensuelle organisée par l'autre club de salsa de la région, après avoir commandé 10 bouteilles de champagne et 5 bouteilles de pétillant sans alcool, qui elles m'ont été remboursées à l'issue, n'ayant pas été consommées. À la fin de la soirée, il restait une bouteille intacte, mais je l'ai débouchée pour boire un verre en compagnie d'une fille de mon club habituel qui s'était manifestée en fin de soirée. J'avais dansé comme Pan, c'est à dire en bandant la moitié des danses, ce qui ne m'étais encore jamais arrivé ! C'était l'hypomanie...
Quelques temps plus tard, j'ai eu une autre phase hypomaniaque, et
j'ai été viré définitivement du club « d'Alain, philosophe de la danse
», à qui une lettre est adressée (avant cet évènement), pour qu'il
accepte de me louer les locaux de son club durant l'été, et que j'y
forme notamment les femmes à la Salsa, en dérogation de l'engagement
pris à ne pas le faire à l'inscription dans son club. La « Lettre à
Alain, philosophe de la danse » est le fascicule « Document 24 ».
Je
me suis fait virer quelques mois plus tard, car en phase hypomaniaque
survenue lors du cours j'ai d'abord commencé par me sentir oppressé par
les passes de danse lors de la séance de Kizomba, qui est une danse
particulièrement suggestive, mais je n'ai pas osé quitter le cours, car
Alain ne tolérait pas qu'on quitte son cours en milieu de séance, et
c'est son droit. Alors, j'ai eu une première loghorrée à l'adresse
d'une femme de mon âge, déclarant que « là, c'est le cours, mais lors
des soirées c'est une véritable partouse habillée sur la piste », ce
qui au fond est assez vrai concernant la Kizomba !
Puis, une
seconde loghorrée à l'adresse d'une jeune femme, disant d'abord « toi,
ne m'approche pas ! », puis, après qu'elle ait répondu « Quoi ? », «
Tu vas mouiller ». Elle est partie, furieuse, et là j'ai réalisé que
je venais de dire une grosse connerie, parce que ce que je voulais
signifier par là est que je détestais cette situation, mais elle ne l'a
certainement pas entendu comme ça. Alors je suis allé chercher Alain,
et lui ai dit que j'avais dit une grosse connerie à une jeune femme que
je lui ai décrite, sauf que je ne me souvenais pas sur le moment de ce
que j'avais dit. Il m'a donc demandé de sortir du club et de l'attendre
à la sortie, puis est allé s'enquérir auprès de la jeune femme de ma
bévue. Alors il est sorti du club et, plutôt que de me demander de
faire mes excuses à la jeune femme, qui pointait sa tête par la porte
avec son compagnon, furieux tous les deux, alors qu'il savait que
c'était un accident dû à la maladie, car il la connaissait, il m'a dit
« Rentre chez toi, prends tes médicaments, et surtout ne reviens jamais
! ». Quelques temps plus tard, je recevais ma lettre d'exclusion pour
« conduite indécente lors d'un cours » prévue au règlement du club,
ainsi qu'un chèque de remboursement pour les mois restants, que j'ai
déchiré en petits morceaux. Je n'ai pas cherché à me défendre, car même
si j'avais répondu par une lettre d'excuses, expliquant ce qui s'était
passé et demandant ma réintégration, je suis certain que je n'aurais
pas eu gain de cause.
URL : OperationQueDuPlaisir.pdf (licence : CC-By-ND 4.0, merci de m'envoyer un petit mail à operation-que-du-plaisir@tharding.fr)
Nota : je conseille d'utiliser le butineur web Firefox pour lire ce fichier, le résultat dans le leccteur PDF d'Adobe n'étant pas garanti.
La Java l'aise (Thomas Harding, sur l'air de La Javanaise) (non redistribuable ; il s'agit d'une parodie, exception au droit d'auteur)
Les gens qui doutent (Anne Sylvestre, Chant : Thomas Harding) (non redistribuable, « droits réservés » pour la chanson d'A. Sylvestre)
URL : CarriereMilitaire.pdf
Nota : j'ai perdu les clefs il y a plus de 20 ans, donc la plupart du
code PHP ne fonctionne plus aujourd'hui.
http://tom.harding.free.fr
Le journal de guerre (2e guerre mondiale) et de prisonnier de Félix
Madouas :
felixmadouasww2
Ce que je pense à-posteriori de mon traitement au lithium, c'est qu'il a été pour moi une véritable trépanation chimique :
En effet, je n'avais plus aucun affect ; je procrastinais, au point de ne plus faire le ménage qu'une fois tous les 6 mois — voire plus.
J'avais abandonné jusqu'aux réseaux sociaux, et abandonné les derniers liens que j'avais avec ma famille — n'ayant plus rien à dire au téléphone avec ma tante, car il ne se passait rien dans ma vie.
j'avais abandonné mes rares coups de fil, sauf à la réception de mon colis de Noël et de ma carte d'anniversaire, à l'occasion desquels m'a tante m'a écrit récemment avec raison, puisque nous avons repris contact, que j'étais devenu muet. Cette année, je n'ai même pas appélé à ces occasions.
Je n'avais plus aucune activité physique ni intellectuelle, je n'étais plus capable que de regarder la télévision.
Depuis que je suis passé à la Dépakine, qui est un médicament
dangereux pour la reproduction, au point qu'il faut attendre au moins 3
mois après l'arrêt du traitement avant d'envisager de faire un enfant,
ce qu'on doit absolument savoir et comprendre, et qui est matérialisé
par une déclaration, obligatoirement accompagnée d'une déclaration du
psychiatre attestant que le patient est parfaitement conscient de
l'enjeu pour obtenir le médicament en pharmacie. Et ça, c'est pour les
hommes, car pour les femmes, les gamètes étant stockées à vie, ça doit
être encore une autre chanson...
depuis que je suis passé à la
Dépakine, donc, j'ai fait un état hypomaniaque prolongé, qui a
nécessité une hospitalisation, chose que je n'évitais pas non plus
totalement avec le lithium.
Mais ce n'est pas grave, c'est même plutôt un évènement normal dans la vie d'un bipolaire.
En effet, le fou, même léger, dans la ville de notre monde occidental moderne, est rejeté par la société, et n'est pas protégé de lui-même ni des autres ailleurs qu'à l'hôpital. Il est même rejeté par sa famille au moindre problème.
L'hôpital est nécessaire car il est le seul abri offert au fou, et il offre un environnement protégé, peuplé de soignants, qui prennent soin des fous, et d'autres personnes en souffrance avec lesquelles le fou peut être solidaire et se sociabiliser.
Car, oui, il existe un véritable lien social entre personnes en souffrance à l'hôpital, même si elles sont chacunes là pour des raisons différentes, lien social qui se manifeste par exemples par les jeux de société qu'on y pratique, parfois encadrés par des soignants dont c'est la mission, qui viennent alors chercher des malades qui n'auraient pas osé autrement. Et il y a aussi les discussions en groupe entre malades, lorsqu'ils sont entre eux. Coupés à l'hôpital de la société hostile et individualiste, les fous, les dépressifs, etc, font enfin société.
Enfin, à l'hôpital, il existe des structures où le fou, la personne dépressive, etc, peut s'exprimer par l'art, par des travaux manuels comme la couture , par le chant et la musique, et enfin pratiquer le sport encadré, qui est le plus souvent un « retour au sport » après une inactivité totale prolongée, donc un acte de santé.
La structure Petal de l'hôpital Georges Daumezon d'Orléans offre de telles activités, et elle pourrait être plus employée, si les soignants avaient le temps d'y accompagner les malades potentiellement réceptifs une première fois, au besoin en les guidant vers une activité particulière, car les soignants, selon moi, sont capables d'évaluer les possibles attentes des malades dans ces domaines.
Or ils n'ont pas le temps ni les effectifs pour ça, et se
contentent de gérer l'urgence, à commencer par la chambre d'attention
où un malade peut être enfermé plusieurs jours sans autre contact que
les rares visites des soignants —, avec de temps en temps une
sortie d'une heure si le malade est calme.
La chambre
d'attention est, à mon sens, au-delà de quelques heures, un
traitement inhumain. Il faut entendre les malades hurler et taper
contre les murs jusqu'à épuisement pour le ressentir.
La structure Petal, il faut la trouver par soi-même,
et en explorer les possibilités.
ainsi, cette fois-ci, j'ai
participé à deux projets collectifs, dont une grande sculpture de
poisson à base de matériaux de récupération tels que des canettes de
soda, des bouteilles en plastique, et des capsules de café ;
sculpture végétalisée en partie grâce aux soins des jardiniers de
l'hôpital, qui ont fait pousser une plante de type mousse sur le
treillis métallique découpé et mis en forme par la responsable de
l'atelier et les malades.
la sculpture de poisson sera exposée
dans les jardins de l'hôpital, près de l'Espace Culturel de l'Hôpital
Georges Daumezon, qui abrite notamment des œuvres créées à
Petal ; œuvres disséminées un peu partout dans la structure
hospitalière, dont les pavillons où l'on abrite les malades, la
structure administrative, et les Centres Médico-Psychologiques de la
région dépendant de l'hôpital Georges Daumezon.
La sculpture de poisson, symbole du monde moderne, de ses montagnes de déchets et de la nature qui reste, doit être inaugurée prochainement, le samedi 20 septembre 2025. L'inauguration aura lieu à 11h30 et l'évènement est public, il ne tient qu'aux habitants d'Orléans et des environs de s'y rendre.